A priori, rien ne prédestinait cet ophtalmologiste, féru d’art, à basculer du côté de la création, même si a posteriori Abraham y voit une véritable continuité, comme si après avoir passé sa vie à redonner la vue aux gens, il devenait urgent de leur donner à voir... et de proposer sa vision du monde qui l’entoure, avec sa part d’obscurité, mais aussi sa part de lumière et d’espoir, inhérente à la nécessité du lendemain. 

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Fort du succès rencontré lors de ses participations au salon d’Art en Capital, au Grand Palais à Paris, puis au salon Mac Paris à la Porte de Champerret, Abraham Aronovitch prend conscience que s’il veut véritablement nouer un “Dialogue avec l’Univers”, titre donné à sa première série, c’est dans la réalité concrète du monde qu’il doit agir…

 

Et c’est alors qu’il décide d'explorer des inspirations d'ailleurs, en partant à la rencontre de populations et de cultures différentes, en Afrique et en Asie, qui lui inspireront plus tard toutes ses œuvres autour de la liberté, de la guerre, des inégalités entre les peuples ou encore du devoir de mémoire…

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En 2018, libéré de ses obligations professionnelles, il retourne vers sa passion à laquelle il voue l’intégralité de son temps, la peinture.

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Dorénavant, Abraham Aronovitch souhaite composer sur châssis entoilé, dans lequel il trouve un véritable terrain de liberté… A ceux qui attendent d’un artiste un style, une technique, un sujet, il répond que sa seule obsession réside dans sa volonté de traduire une réalité en mouvement, reflet d’une énergie qui nous dépasse, et qui fait que nos lendemains méritent d’être désirés et vécus. 

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Le sens, le pourquoi de l’histoire, l’idée que rien n’arrive au hasard, n’est possible que si le regard que l’on porte sur hier, sur aujourd’hui et sur le potentiel de demain, s’ancre dans une perspective plus globale, qui dépasse les contours limitants du je, de cet être fini, de cette toile plate et rectangulaire, et s’inscrit dans un monde et un environnement qui n’ont rien de figé, si ce n’est, par l’état de l’âme de celui qui la perçoit.

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Alors ses œuvres, ce sont des panoramas qui s’ouvrent et se redécouvrent à l’infini des lendemains qui se succèdent et ne se ressemblent pas. 

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Finalement, sa patte, c’est de donner à voir, dans ses toiles, tantôt une réalité en devenir, belle et pleine de promesse, et tantôt une réalité obscure et insensée. En cela, l’artiste laisse son spectateur libre d'accommoder son regard sur l'œuvre en fonction de son état d'esprit, de son humeur du moment, et donne ainsi vie à sa création.